Germaine Richier étudie la sculpture à l’Ecole de Bourdelle, puis avec Rodin. Très vite, Richier fait partie des sculpteurs les plus prestigieux. Elle a  une préférence pour le bronze, un matériau difficile. Après quelques bustes de facture traditionnelle, la sculptrice met au point un savant mélange de tradition et de recherches avant-gardistes. Ses figures se transforment en êtres imaginaires, -homme et animal-, créatures troublantes qui traduisent la condition de l’homme dans ce monde moderne : ses angoisses, son aliénation et sa bestialité croissantes –la Seconde Guerre mondiale bouleverse le travail de Richier-. Les figures féminines semblent parfois correspondre à la conception de la femme d’un Picasso, puis au contraire s’en moquer. Avec son amie, la peintre Vieira da Silva, elle réalise plusieurs ?uvres. Le talent de Richier est célébré à maintes reprises par des rétrospectives en Europe et en Amérique, par sa participation à plusieurs Biennales de Venise et, récemment, par une exposition à Saint-Paul de Vence en 1996 et à Berlin en 1997. L’artiste repose au cimetière de Mudaison, dans l’Hérault.

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