Fille de peintre, Elisabeth Vigée Le Brun se lance dans une carrière professionnelle de portraitiste dès 16 ans. Elle épouse le peintre et collectionneur, J.B. Lebrun. La jeune femme bénéficie des précieux conseils de deux grands peintres, Greuze et Vernet, et obtient un immense succès grâce à un portrait de Marie-Antoinette qui fait d’elle sa peintre officielle. Son habileté à rendre la grâce, le raffinement ou encore à embellir le modèle la place au premier rang : les commandes affluent et Vigée-Lebrun s’efforce d’y répondre avec ponctualité. En 1783, elle entre à l’Académie royale de peinture et de sculpture. La Révolution française la contraint à l’exil, mais sa notoriété européenne lui ouvre les portes des cours d’Italie, d’Autriche et de Russie où elle continue à exercer. Vigée-Lebrun s’impose des règles : une maîtrise parfaite de la technique et un travail assidu . Elle utilise des tons doux sur fond monochrome, privilégie un décor sobre allant droit à l’essentiel – l’expression du visage, la pose et les costumes- exprimant ainsi toute la noblesse de ses modèles. Vigée-Lebrun repose au cimetière de Louveciennes.
Madame Vigée-Lebrun et sa fille
Le peintre Hubert Robert.
La reine Marie-Antoinette
Le ministre Charles Alexandre de Calonne.