Fille d’un contre-amiral de Concarneau, Jeannine tombe dans la peinture très jeune ; elle suit les cours de l’école des Arts décoratifs de Nice. En 1929, elle épouse un peintre polonais avec lequel elle a un fils.
En 1937, Guillou en voyage au Maroc rencontre Nicolas de Staël : ils ne se quitteront plus. Ils ont une fille et quittent Nice pour Paris. Le couple vit et travaille en osmose.
Les tableaux de Guillou ont trouvé leur public : dessins, paysages à l’huile et aquarelles, influencés par le cubisme, révèlent une parfaite maîtrise de la composition et des couleurs.
La peintre, très appréciée pour sa vitalité, semble habitée par un feu sacré : ses toiles flamboient. Cette femme hors-normes est encouragée par leurs amis Braque, Prévert, Raymond. Peu à peu, elle s’efface derrière le peintre qui progresse dans sa recherche picturale laborieuse.
Malgré le succès des expositions et la vente des œuvres de Guillou, durant certaines périodes la famille connaît la misère. La guerre aggrave la situation et au retour de la Drôle de guerre, de Staël retrouve sa femme malade; fragilisée, elle succombe à un avortement médicalisé. Le couple repose au cimetière de Montrouge.
Bouquet d’Hortensia
Toukelhir
Sans titre
L’aide de Camp