Hélène Bertaux, Psychè sous le mystère par Bertaux, ca. 1905.

Programme Île-de-France 2018

Pour cette 4e édition, HF Île-de-France organise 11 rendez-vous dans Paris et sa banlieue en partenariat avec les Editions des Femmes – Antoinette Fouque, MéMO, la Bibliothèque des Grands Moulins, et les compagnies Pièces Montées et La KestaKaboche.

• 1 Soirée d’Ouverture

• 3 Parcours Urbains

• 1 Récital

• 3 Visites dans les Pas des Femmes Architectes

• 3 Evénements Amis

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Programme et Inscriptions:

(Programme détaillé en dessous)

 

Vendredi 14 septembre

– 20H30 : Soirée d’ouverture, cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, 93100 Montreuil (Informations

Samedi 15 septembre

– 11h : Coup de sang à la Villette, parc de la Villette, 26 avenue Corentin Cariou ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 11h : Marion Tournon-Branly (1924-2016), 23 rue Boulard (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

– 11h 30 : Ces femmes dans l’ombre des Grands Moulins, Université Paris Diderot, 5 rue Thomas Mann, cour des Grands Moulins (Informations)

– 14h :  « 1968-2018 : 50 ans après, retour sur les lieux de naissance du MLF », 13 rue des Canette ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 14h : Charlotte Perriand (1903-1999), Cité universitaire, 17 boulevard Jourdan (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

– 14h15 : Ces femmes dans l’ombre des Grands Moulins, Université Paris Diderot, 5 rue Thomas Mann, cour des Grands Moulins (Informations)

– 16h :  « Un personnage en quête d’autrice », 19 rue de Beaujolais ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 16h : Édith Girard (1949-2014), 4/6 rue Vincent Scotto (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

– 16h30 : Les Amazones : archéologie d’un mythe féministe, auditorium de la Bourse du travail, 93000 Bobigny Contact de reservationlakestakaboche@gmail.com

 

– 16h30 : Ces femmes dans l’ombre des Grands Moulins, Université Paris Diderot, 5 rue Thomas Mann, cour des Grands Moulins. (Informations)

– 14h : Femmes ordinaires femmes extraordinaires, à partir de 14h dans les quartiers, Python-Duvernois – Porte de Bagnolet – Saint Blaise (Informations)

 

– 19h30 : Le Récital, 35 rue Jacob, dans le 6e

Dimanche 16 septembre

– 11h : Coup de sang à la Villette, parc de la Villette, 26 avenue Corentin Cariou ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 11h : Marion Tournon-Branly (1924-2016), 23 rue Boulard (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

– 14h : « 1968-2018 : 50 ans après, retour sur les lieux de naissance du MLF », 13 rue des Canettes ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 14h : Charlotte Perriand (1903-1999), Cité universitaire, 17 boulevard Jourdan (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

– 16h : « Un personnage en quête d’autrice », 19 rue de Beaujolais ▬▬▬▬▬ Billets et Inscriptions

– 16h : Édith Girard (1949-2014), 4/6 rue Vincent Scotto (inscriptions collectif.memo@gmail.com)

Vous Pouvez Aussi retrouver les Liens d’inscriptions sur notre Page Facebook

Tous les rendez-vous du Samedi et Dimanche sont gratuits.

Durée des parcours : 1h15 environ. Rendez-vous 10–15 min avant le départ au point infos Journées du Matrimoine.

PROGRAMME DÉTAILLÉ

 

Soirée d’ouverture

1 ciné-concert et 1 projection au cinéma Méliès de Montreuil

 

L’histoire des femmes au cinéma 14 septembre à 20h30 au cinéma le Méliés à Montreuil

Quoi de plus légitime que de programmer des films d’Alice Guy au cinéma le Méliès à Montreuil, rendre hommage à la pionnière du cinéma, celle qui réalisa le premier film narratif quelques mois avant Méliès en 1896, elle n’avait que 23 ans. Elle est aussi la première femme créatrice d’une société de production de films, la Solax Film Co en 1910 qui devient l’une des plus grandes maison de production des États-Unis juste avant l’émergence d’Hollywood.

« Alice Guy était une réalisatrice exceptionnelle, d’une sensibilité rare, au regard incroyablement poétique et à l’instinct formidable. Elle a écrit, dirigé et produit plus de mille films. Et pourtant, elle a été oubliée par l’industrie qu’elle a contribué à créer ». Martin Scorsese, New York, octobre 2011.

Projection de plusieurs courts métrages muets d’Alice Guy accompagnés par le Ines Coville Trio.

– La fée aux choux (1896 – 0,58’)

– Les résultats du féminisme (1906 – 7’39)

– Madame a des envies (1907 – 4,25′)

– Sur la barricade (1907 – 4,30′)

– La course à la saucisse (1907 – 4,28′)

– Le vrai Jiu Jitsu (1906 -2,18′)

– Fool and his money (1912 – 8’,36′)     

Suivie du  film  de Clara et Julia Kuperberg, Et la femme créa Hollywood (52’)

Le premier film parlant a été réalisé par Alice Guy Blaché, le premier en couleurs a été produit par Lois Weber qui a réalisé plus de 300 films en dix ans, Frances Marion était la scénariste de la star Mary Pickford, qui gagna deux Oscars du meilleur scénario,Dorothy Arzner fut la réalisatrice la plus puissante d’Hollywood, et leur point commun ? Ce sont toutes des femmes et elles ont toutes été oubliées. C’est cette partie de l’histoire souvent passée sous silence que le documentaire propose de raconter.

Soirée proposée par Sonja Jossifort, d’HF Île-de-France

RDV vendredi 14 à 20h30, Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, 93100 Montreuil

 

 

3 Parcours Urbains

 

19ème arrondissement : Coup de sang à la Villette

Plongée dans le XIXe siècle où l’on suit heure par heure la vie des abattoirs de la Villette. On y rencontre des femmes fortes, qui parlent le louchebem, des costaudes qui mènent les bêtes ou transportent des carcasses. D’autres nourrissent les veaux au biberon à côté des pansières, tirbouteillères, tripières.

Mistinguett vient rejoindre son amant chevillard, patron boucher. La compositrice Louise Farrenc, tout droit sortie du XIXe siècle, discute égalité salariale avec Mistinguett. Alice Guy,  première cinéaste de fiction qui travaille comme assistante de Léon Gaumont, photographie et filme tout ce qu’elle voit. Rosa Bonheur, peintre animalière, vient croquer les bêtes en train de boire.

Entre les abattoirs, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, on remarque qu’on achève bien aussi les héroïnes d’opéra. Des compositrices, du XIIe siècle jusqu’au XXe, leur propose un destin autre. Avant de se séparer, Louise Farrenc, avec fierté fait jouer sa chambre pour 9 instruments.

Écrit par Edith Vallée, autrice. Conduite du parcours et conception musicale : Emmanuelle Cordoliani, metteuse en scène, avec la comédienne Karine Isambert

Chants : Marie Soubestre, Pauline Texier, Victor Duclos.

Accordéon : Jan Myslikovjan

Musique de Chambre : par La Fraction Louise Farrenc

RDV samedi et dimanche à 11h, parc de la Villette, 26 avenue Corentin Cariou 75019

 

6ème arrondissement : « 1968-2018 : 50 ans après, retour sur les premiers lieux de naissance du MLF »

Point de départ du parcours,  le 13 rue des canettes qui a accueilli le premier local du MLF.

Là seront évoquées les premières réunions du Mouvement, ainsi que  la rédaction du Manifeste des 343 qui a vu le jour entre ces murs.Ensuite RV au 68 rue des Saints Pères ou s’est ouverte la première librairie des femmes, une initiative pionnière en France: lecture d’extraits de textes de femmes par des comédiennes. Puis sur l’air de l’hymne du MLF, direction l’Ecole nationale supérieure des Beaux Arts, au 14 rue Bonaparte pour revivre le temps d’un moment l’ambiance d’une Assemblée Générale du MLF dans l’historique “amphi des Loges” au sein duquel se déroulaient ces fameuses AG.

Fin du parcours à l’Espace des femmes Antoinette Fouque au 35 rue Jacob, lieu dédié à la création des femmes dans tous les domaines pour y découvrir une exposition en hommage à Kate Millett, figure emblématique de Women’s Lib.

Parcours conçu par les éditions des femmes-Antoinette Fouque

Conduite du parcours par l’Alliance des femmes pour la démocratie et Anne-Charlotte Chasset

RDV samedi et dimanche à 14h, 13 rue des Canettes

 

2ème arrondissement : « Un personnage en quête d’autrice »

1ère partie : Une visite culturelle de Paris va commencer avec pour thème les autrices du passé. Soudain, survient Mademoiselle Fifi, dite « Boule de suif », échappée des pages de Guy de Maupassant. Estimant être maltraitée par son auteur, elle part en quête d’autrices pour que sa vie soit écrite autrement. Après quelques rencontres d’écrivaines ou de personnes liées à l’écrit, Mademoiselle Montansier, Colette, Madame de Lambert, lui sont présentées des autrices qui pourraient lui prêter leur plume. Au-delà de Christine de Pizan, la première à vivre de sa plume, toutes ont lancé un courant littéraire. Marguerite de Valois (mémorialiste), Madame de Lafayette

(roman moderne), Madame de Sévigné (la littérature du quotidien), Madame de Scudéry

(mouvement précieux), Madame de Sablé (les maximes), Nathalie Sarraute (le nouveau roman).

Au fur et à mesure, Fifi progresse. Partie de l’idée de vouloir raconter sa vie, aucune plume ne lui convient. De fait, elle veut être autrice de sa vie, prendre la parole avec les révolutionnaires comme Madame Roland.

2e partie : Mademoiselle Fifi rejoint l’association Le deuxième texte, ce jour-là accueillie par Wikimedia France dans son espace contributeurs et contributrices au 40, rue de Cléry. Voici Mademoiselle Fifi et le public qui l’a suivie, face aux ordinateurs et encadrés pour leurs premiers pas d’éditeurs et d’éditrices au service des textes des femmes du passé.

Des chants du XVe au XXe siècle ponctuent le parcours, interprétés par des professionnel.le.s issu.e.s du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Écrit par Edith Vallée, autrice. Conception musicale : Emmanuelle Cordoliani, metteuse en scène, et Jérôme Billy, chanteur. Composition originale pour Christine de Pizan : Romain Dumas. Conduite du parcours : Anne-Laure Grenon, comédienne

Avec Edith Vallée, Josée Rodrigo et Moïra Sauvage. Chants : Jérôme Billy, Fabien Hyon, Karine Godefroy, Fiona McGown, Romain Dayez, Vincent Pavesi, Lena Spohn, Brenda Poupard, Laura Holm, Marie-Bénédicte Souquet.

Le deuxième texte : Philippe Gambette

RDV samedi et dimanche à 16h : 19, rue de Beaujolais

 

 

1 RÉCITAL

 

un récital donné par Bénédicte Tauran, soprano , accompagnée au piano par Marie-Cécile Bertheau, cheffe de chant à l’Opéra de Lausanne qui interprétera des airs de compositrices du XIXème siècle;

RDV : samedi à 19h30 à l’espace des femmes Antoinette Fouque, 35 rue Jacob, 75006.

 

 

3 VISITES

dans les pas de femmes architectes

 

Avec MéMo, Mouvement pour l’Equité dans la Maîtrise d’Oeuvre

Conception : Rossella Gotti

Inscription gratuite et conseillée à collectif.memo@gmail.com

 

14ème arrondissement : Marion Tournon-Branly (1924-2016)

Visite de l’école maternelle de la rue Boulard, construite par la première femme admise à l’Académie d’Architecture.

Marion Tournon-Branly (1924-2016) est une figure majeure de la scène architecturale parisienne du XXe siècle. Fille d’Elisabeth Tournon-Branly et petite fille d’Edouard Branly. Grâce aux réseaux de son père Paul Tournon, architecte affirmé, elle à l’occasion, dès l’âge de 19 ans, de travailler dans l’atelier d’Auguste Perret.

Brillante élève à l’École des Beaux-Arts, elle devient architecte DPLG en 1948, à l’âge de 24 ans, et grâce à ses capacités reconnues elle est la première femme admise à l’Académie d’Architecture. En 1976, elle est nommée chevalière de l’Ordre national du mérite et chevalière de l’Ordre des arts et lettres. Marion Tournon-Branly a enseigné à l’École d’architecture de Paris-Malaquais, de Paris-Tolbiac, aux Écoles d’art américaines de Fontainebleau et au California Polytechnic State College. Elle a été directrice de la section Beaux-Arts des Écoles d’art américaines de Fontainebleau de 1975 à 1989, puis de 2000 à 2003.

Son activité de conceptrice est également riche en réalisations de maisons de campagne, notamment les maisons pour la famille Barbas à Garches (Mme Barbas est la soeur du couturier Patou), pour le scénariste Georges Neveux à Boullion (1955-1957), et pour l’écrivain Claude Roy (1957-1958).

Elle construit également des écoles d’enseignement technique, des habitations pour missionnaires, le monastère de Saint-Benoît-sur-Loire (1965-1967, projet de Paul Tournon continué après sa mort), et le monastère de Saint-Wandrille (1967-1971), qui inclut le déplacement et la réhabilitation d’une grange en église.

L’oeuvre de Marion Tournon-Branly a été l’objet en 2013 de l’exposition « Le don de l’architecture » à Fontainebleau.

Conduite par Stéphanie Mesnage, architecte et Doctorante en histoire de l’architecture

Suivie d’une performance de Typhaine D, autrice, comédienne et lauréate du Prix Gisèle Halimi lors du concours d’éloquence 2018 à la Fondation des Femmes.

RDV samedi et dimanche à 11h, 23 rue Boulard

 

14ème arrondissement : Charlotte Perriand (1903-1999)

Visite des maisons de la Suisse, du Brésil et du Mexique de la Cité universitaire, aménagées par l’architecte et designer Charlotte Perriand (1903-1999).

Charlotte Perriand (1903-1999) est l’une des figures majeures de l’histoire de l’architecture en France et elle est reconnue bien au-delà. Pourtant, diplômée de l’Union centrale des arts décoratifs en 1925, elle n’a jamais été inscrite à l’Ordre des architectes français. Figure extraordinaire de l’innovation du XXe, elle témoigne d’une créativité puissante et d’un caractère tenace. Elle a été une grande voyageuse, passionnée du Japon, où elle a vécu à plusieurs reprises, du Brésil, du Vietnam, pays à la source de sa conception du design européen. La pratique du ski et de la randonné ont toujours nourri son approche « naturelle » au projet, en terme de respect pour le paysage et l’utilisation des matériaux traditionnels.

La prédilection de Charlotte Perriand pour le travail d’équipe, soit avec les amis architectes (c’est le cas de Pierre Jeanneret et de Le Corbusier), soit avec les amis artistes (Fernand Léger par exemple) ou les maître-artisans qui ont toujours accompagné son travail de création, montre une rare et cohérente volonté de faire interagir architecture et aménagement d’intérieur dans un seul processus de création.

Son intervention à la Fondation Suisse de la Cité universitaire, à côté de Le Corbusier et Jeanneret entre 1930 et 1933, est encore visible dans l’espace de la chambre témoin, vrai manifeste de l’innovation moderniste dans l’idée des mobiliers et dans le rapport de l’espace de vie avec l’extérieur. L’ouverture vitrée du sol au plafond permet de bénéficier de l’environnement arboré. L’installation d’une douche dans chaque chambre est l’expression d’une attention à l’hygiène qui n’était pas encore courante à l’époque, mais qu’était une constante dans les programmes de Perriand. Dans l’après-guerre elle sera par exemple la créatrice du wc suspendu.

Charlotte Perriand reviendra à la Cité universitaire en 1952 pour la conception de l’aménagement intérieur de la Maison de la Tunisie (architecte : Jean Sebag) et pour la Maison du Mexique (architectes: Jorge et Roberto Medellin). Son approche reste moderniste et poétique.

Conduite par Lucie Rosier, architecte et co-fondatrice de l’Association MéMO

Suivie d’une performance musicale de Divigan ( Lucie Rosier et Sophie Magnani, guitare et chant)

RDV samedi et dimanche à 14h, Cité universitaire, 17 boulevard Jourdan

 

19ème arrondissement : Édith Girard (1949-2014)

Visite d’un ensemble de 111 logements aménagés par l’architecte pionnière du renouveau architectural des années 80, qui lui a valu le Prix de l’Équerre d’argent en 1985.

 

Edith Girard (1949-2014) a été une architecte pionnière du renouveau architectural au début des années 1980, notamment dans la conception et l’invention du logement social, et une enseignante renommée. Diplômée de l’École d’architecture de Paris-Belleville en 1974, Édith Girard y enseigne dès 1976 au sein du groupe UNO autour d’Henri Ciriani. Elle se fait remarquer en 1985 pour les logements quai de la Loire à Paris, pour lesquels elle obtient une Mention aux Prix de l’équerre d’argent. Installée à Montreuil, elle exerçait depuis quelques années avec Olivier, son mari, également architecte et enseignant. Femme de gauche affirmée, elle a toujours eu le souci d’une ville solidaire et humaine où devait prévaloir ce qu’elle appelait «l’émotion de l’habitant». « Pour Édith Girard, les étudiants en architecture devaient être particulièrement conscients des implications humaines et sociales de leurs créations »

Conduite par Teresa Scotto di Vettimo, architecte et co-fondatrice de l’association MéMO, avec l’intervention d’Ingrid Taillandier et Justine Lipski, architectes et enseignantes, anciennes élèves d’Édith Girard

Suivi d’une performance dansée d’Isabelle Maurel, avec la collaboration du Comité Métallos

RDV samedi et dimanche à 16h, 4/6 rue Vincent Scotto

 

3 ÉVÉNEMENTS AMIS

 

13ème arrondissement : Ces femmes dans l’ombre des Grands Moulins

Déambulation agrémentée de lectures autour du campus Paris-Diderot, pour aller à la découverte d’autrices et de scientifiques mal connues : Sophie Germain et Nicole-Reine Lepaute, mathématiciennes qui se sont imposées dans les sciences, Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, gynécologue au rôle déterminant dans la création du futur Planning Familial et d’autres encore…

Conception et animation : Karine Hulin, Laura Maréchal et Ginette Cohen

RDV samedi à 11h30, 14h15 et 16h30, Université Paris Diderot, 5 rue Thomas Mann, cour des Grands Moulins

 

20ème arrondissement : Femmes ordinaires femmes extraordinaires

Parcours d’arts vivants aux portes du 20e

Petites et grandes histoires de femmes d’aujourd’hui et d’hier.

Visions réelles et inventées, qui jouent au ricochet dans des îlots inconnus.

Des espaces cachés au cœur de quartiers populaires, en bordure de la ville-lumière.

Des parcours surprenants et inspirants d’histoire(s) et d’arts vivants : visites guidées, expositions, projections, tournage participatif, spectacles, ateliers créatifs et de bien-être. Découvertes, surprises, initiations, temps dédiés à l’héritage culturel des femmes, contemporain et local, mais aussi passé et universel. Une libération d’images, de mots et de gestes, un espace suspendu qui invite hommes et femmes, petits et grands à la réflexion, aux partages, aux rires et aux explorations dans ces quartiers où les femmes jouent et ont toujours joué un rôle très actif.

Proposé par La Compagnie de théâtre Pièces Montées, en partenariat avec des associations actives dans le quartier des Portes du 20e, et avec des artistes plasticiennes, vidéastes, chanteuses, conteuses, et autres initiatrices à l’art de vivre en intelligence, en poésie, en humanité, en solidarité, en paix.

Un weekend pour l’égalité, la culture, la mixité, la solidarité et la diversité.

17 événements & rendez-vous en entrée libre à partir de 14h

dans les quartiers, Python-Duvernois – Porte de Bagnolet – Saint Blaise (75020)

 

A Bobigny : Les Amazones : archéologie d’un mythe féministe

Workshop pluridisciplinaire autour de la figure de l’Amazone.

Qu’est-ce qu’une Amazone, quelles sont les traces physiques de leur existence ? Comment ont-elles inspiré les arts et sur quelle période ? Comment expliquer leur effacement ? Comment remettre en scène ces héroïnes ?

Pastilles artistiques proposées

Ces pastilles artistiques seront ponctuées de débats, d’échanges et de rencontres avec des chercheuses, artistes et militantes.

Pistes proposées : Leïla Kocair mémoire de Master autour du traitement des Amazones dans La Cité des dames de Christine le Pizan (mémoire dirigé par Florence Tanniou)

Chloé Pétel mémoire de Master autour des Amazones dans la mode (mémoire dirigé par Dominique Paquet)

RDV samedi à 16h30, auditorium de la Bourse Départementale du Travail, 93000 Bobigny