Fille de courtisane et de père inconnu, Sarah Bernhardt devient une actrice et une tragédienne que le XIXe siècle célèbre comme la plus grande. Ce « monstre sacré » joue les rôles les plus prestigieux du répertoire, dirige plusieurs théâtres, collectionne les amant(e)s, a un garçon, se marie et sillonne le monde entier avec sa propre troupe ; elle fait fortune. Bernhardt défend Louise Michel et le capitaine Dreyfus avec Zola. Elle reçoit la légion d’honneur en 1914.
A tous ces talents s’ajoute celui de sculptrice confirmée qui expose régulièrement ses ?uvres à Paris et à New York. Portraits expressifs, figures littéraires pleines d’émotion, personnages traités avec humour, dont le célèbre Fantastique Inkwell, autoportrait comme sphinx. Autodidacte, Bernhardt révèle un don véritable dans l’art de sculpter et la liberté de style. Son autobiographie paraît en 1907. Elle repose au cimetière du Père-Lachaise.
Tête d’Emile de Girardin , 1878
Le Fou et la Mort
Encrier figurant un autoportrait en chimère
Après la tempête