Autrice du 20ème siècle reconnue de ses contemporain.es mais méconnue du grand public jusqu’à la parution en 1964 de son roman « La Bâtarde ». L’ensemble de son oeuvre est largement autobiographique : elle est une des pionnières de l’autofiction.
Née à Arras en 1907, elle est fille illégitime et en souffre. Une relation lesbienne lui vaut d’être renvoyée à l’école; plus tard elle échoue au baccaléauréat et décide d’arrêter ses études.
Chez Plon, elle s’occupe des échos (courts articles sur la vie d’une personne ou des événements liés à leur vie) et rencontre des personnes publiées; elle continue à travailler pour des maisons d’édition.
Divorcée, elle raconte son avortement, lié à son bref mariage, qui a failli lui coûter la vie dans Ravages. Pendant la Guerre à Anceins (dans l’Orne) elle détaille son enfance dans « l’Asphyxie », qui sera lu par Simone de Beauvoir qu’elle rencontre : le roman paraît chez Gallimard et est édité Albert Camus en 1946 mais n’a aucun succès.
Ses nombreuses amies et amis littéraires la soutiennent financièrement dans ses publications tandis que son éditeur censure ses scènes de sexualité lesbienne. Puis, un des romans fonctionne en 1962 et elle devient renommée. Elle voit paraître dix romans en tout avant sa mort, liée à un cancer du sein en 1972 à Faucon (Vaucluse) où elle écrivait depuis 11 ans.
Simone de Beauvoir continue de la publier de façon posthume.
Violette Leduc a été mise en valeur lors des Journées du Matrimoine HF IDF 2021 dans une lecture performance – « Violette Leduc, la femme au petit renard » à la Cité audacieuse.